DES NOUVELLES DE MI-MARS

Publié le par caron

une opération réussie et de premiers objectifs atteints.

Avec le concours d'une douzaine de rueillois de bonne volonté je m’étais donné pour objectifs de contribuer à l'amélioration des moyens de déplacement et de transport «de tous les jours». Concrètement, rapidement et pour répondre à des attentes qu’il ne faut pas renvoyer à plus tard et faire passer après des projets, certes intéressants, mais lointains !

 

Nous y avons travaillé pendant près de 3 mois avant de recevoir devant une centaine de rueillois invités le 9 février, les représentants de la RATP, des services du département et de la ville ainsi que M. le Maire (que j’ai remercié pour l’aide qui nous a été apportée).

 

À l'issue de cette journée et dans les jours qui ont suivi, j'ai appris que la RATP entendait enfin mes appels et mes démarches. Les bus de la ligne de 244 desservant le plateau fonctionneront au-delà de minuit et ceux des lignes 367 (RER Rueil-Pont de Bezons) et 159 répondront mieux aux attentes des usagers dans un proche avenir.

Je le demandais depuis des années et je considère que cette initiative a été un déclencheur. Comme quoi on peut avec l'implication de gens attachés comme moi uniquement à l'intérêt général, obtenir des résultats concrets, modestes certes mais d’application immédiate.

Je n'en tire aucun mérite, je me félicite simplement de pouvoir dire en attendant d’autres bonnes nouvelles ainsi que la suite que nous donnerons à cette journée, mission accomplie. JC Caron

 

 

une très mauvaise nouvelle pour ceux qui comme moi sont attachés à l'autonomie communale.

 

Le gouvernement et le Parlement en première lecture, au nom d'une nouvelle étape de la décentralisation, ont osé retirer aux élus communaux l'une de leurs compétences majeures : l'urbanisme.

 Ils ont fait en sorte, dans la plus grande discrétion, que le P.L.U. le plan local d'urbanisme, ne relève plus à l'avenir des élus proches du terrain - et de leurs concitoyens - mais d'une structure intercommunale qui constitue pour beaucoup de nos compatriotes, une nébuleuse dont ceux qui la représentent ont une légitimité restant à démonter et à mériter.

À l'avenir, en effet, les élus des villes et des communes voisines de la nôtre participeront à la décision en matière de densités des constructions, de la hauteur des bâtiments, de mixer zones d'habitations basses avec jardin et zones d'immeubles collectifs, etc.

C'est une atteinte à l'autonomie de décision des Conseils municipaux et un transfert à l'irresponsabilité, dans ce domaine, de décideurs intercommunaux que les habitants ignorent et qui n’ont aucune connaissance de l’attachement de la population locale à ce qui a fondé l’histoire et les étapes de leur commune d’aujourd’hui. Ceux-là n’ont aucune légitimité pour exercer de tels pouvoirs.

 

S'il en avait été ainsi il y a 30 ou 40 ans qui peut dire que Rueil, ses « villages » et son cœur historique protégé et restauré, seraient en 2013 ce qu’ils sont devenus et qui font notre fierté et notre attachement ?   Ce qu’a fait M. Baumel, ses successeurs ne pourront plus en décider !

On me dira que déjà les plans d'urbanisme locaux devaient être compatibles avec les grandes lignes de secteurs intercommunaux ( en Ile de France, c’est un schéma régional).

On me dira qu'en 2014 les élus intercommunaux le seront par le biais d'un nouveau mode de scrutin qui donnera aux électeurs de chaque commune le pouvoir de les désigner… mais il faut aussi garder en mémoire que les représentants de Rueil à la communauté d'agglomération  continueront à participer aux décisions en y étant «  mathématiquement » minoritaires.

 Qui peut affirmer que les politiques d'urbanisme et de construction des villes qui nous entourent - et qui sont aux antipodes de ce que souhaitent les rueillois dans leur majorité - ne seront pas étendues à notre commune puisque les décisions en matière d'urbanisme seront partagées et exercées par une majorité dont Rueil risque d’être écartée. Je m’interdis de juger les décisions des conseils municipaux voisins de Rueil mais je n’apprécierais pas que les élus communautaires s’en inspirent pour appliquer ici ce qui est fait là-bas !

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Depuis très longtemps je fais partie de ceux qui considèrent que la coopération intercommunale est une chance... mais à la condition qu'elle s'exerce dans des secteurs et des domaines de compétences qui le justifient. Pour des grands travaux, des équipements de dimension intercommunale, des voiries interurbaines, des réseaux de transports, etc.  Une communauté d'agglomération, une communauté urbaine,  une métropole ont la légitimité pour faire ce que des communes seules n’ont ni la taille ni les moyens de réaliser.

Si je prends l'exemple des premières communautés urbaines telle celle de Bordeaux je rappelle que le développement et l'équipement de la cité Aquitaine ont été l'œuvre d'une intercommunalité qui a su faire travailler ensemble des élus qui ne partageaient pas les mêmes idées politiques mais qui étaient convaincus de devoir faire ce qui était bon pour une communauté dont leur commune était l’une des composantes. Différence essentielle, les attributions de ces élus communautaires ne portaient ni sur le quotidien ni sur l’environnement immédiat !

 

L’acte trois de la décentralisation n'en est encore aujourd'hui qu'au stade des premières étapes mais je ne crois pas que sur ce point le bon sens  l'emporte. Je crains même que dans un avenir très proche l’autorisation de construire, le permis de construire, soit retirée au Maire au profit du Président de l'intercommunalité.

J’ai lu récemment que le Président du syndicat d'agglomération nouvelle regroupant  dix communes de la région parisienne (Lieusaint, Combs la ville, etc.) avait pour projet et pour ambition de fusionner ces 10 communes comptant au total 110 000 habitants, pour n’en faire plus qu’une ! Je le cite - et je tiens à disposition le texte de sa déclaration - sans pour autant prêter à tous les élus de tels projets mais on y voit bien les dangers que nous font courir des apprentis sorciers que la loi inspirerait.

 

Voilà pour nous les rueillois le danger et ce qui serait le moyen d'imposer aux municipalités des surdensités et la construction des 70 000 nouveaux logements par an annoncés en Ile de France par les représentants du gouvernement.

Or, si une ville plus que d'autres, est exposée c’est bien la nôtre. De mauvais génies y verront le lieu et le moyen d’y bétonner et de s'étendre dans les quartiers aujourd'hui protégés, où la densité de construction est raisonnable et la qualité de vie conforme aux attentes de leurs habitants. Or, la démocratie ne constitue-t-elle pas le droit à  l’expression de ce que demande ou refuse la majorité, dans des domaines de la vie de tous les jours et de l’environnement proche ?

Je continuerai à suivre les débats parlementaires et j'informerai sur ce blog de la suite des événements.

 

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D
<br /> Bonjour Monsieur<br /> <br /> <br /> Je ne vois pas de nouvelles récentes dans votre blog. Vous disiez en mars dernier nous informer pour la suite des événements.<br /> <br /> <br /> Habitant au 47 boulevrd Solférino, vous imaginez que je suis inquiète ainsi que notre copropriété  concernant le projet d'élargissement dont nous n'avons plus de nouvelles, d'autant<br /> plus que le maire a son projet personnel d'élargissement  favorisant le  Centre Ville et feignant d'ignorer l'autre côté comme si nous n'existions pas.<br /> <br /> <br /> Merci de votre réponse.<br /> <br /> <br /> Cordialement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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